Une plus grande incidence de SLA pourrait ne pas être due a la pollution aux métaux lourds selon une étude Italienne.

14-02-2017

Metalen, Rook, Toren, Lucht

Des chercheurs Italiens ont enquêté sur un groupe de cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA) a Briga, une région d’Italie du nord connue pour une grave pollution aux métaux lourds et n’ont pas trouvé de preuves concrètes d’un plus grande fréquence de SLA, soulignant la nécessité d’analyser avec soin les groupes de cas de SLA des données de mortalité.

L’étude, « Incidence de sclérose latérale amyotrophique dans la province de Novara en Italie, et le rôle possible de la pollution environnementale, » publié dans la revue scientifique : Amyotrophic Lateral Sclerosis And Frontotemporal Degeneration.

Cette équipe a trouvé qu’ en comparant la zone de Briga avec le reste de la province de Novara, l’incidence de SLA n’était pas plus élevée que l’incidence normalement attendue. Une étude précédente sur la distribution des décès lies a la SLA entre 1980 et 2001 avait identifié Novara comme une des 16 zones de haute mortalité liée a la SLA avec Briga au centre de cette zone.

En explorant plus avant cette différence, l’équipe menée par le Dr. Marco Vinceti du Centre de Recherches en Epidémiologie Environnementale, Génétique et Nutritionnelle (REAGAN) de l’université de Modène a analysé l’incidence de SLA entre 2002et 3012 a Novara. Ils ont identifié 106 cas, 35 dans la zone de Briga. Dans la province de Novara dans son ensemble, la prévalence de SLA était de 3,98 pour 100000 habitants comparée a 4,65 pour la seule zone de Briga, une différence non statistiquement significative.

« Au total, notre étude n’a pas confirmé les conclusions précédentes d’un excès d’incidence de SLA dans une zone caractérisée par une forte pollution environnementale aux métaux lourds » ont ils conclu, ajoutant qu’un lien potentiel entre la pollution environnementale et la SLA « justifiait des études plus poussées. »

Dans le monde, la SLA touche de deux a quatre personnes sur 100000 chaque année. Cependant, certaines régions comme la ceinture du Pacifique sont spécialement a risque, avec des taux de SLA particulièrement élevés a Guam et dans l’ouest de la Nouvelle Guinée.

Nul ne comprend parfaitement quelles sont les causes exactes de la SLA. Les scientifiques pensent que des facteurs génétiques ainsi qu’environnementaux comprenant les métaux lourds, les solvants et les pesticides pourraient contribuer au développement de la maladie.

 

Traduction : J. Rolland

Source : ALS News Today

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