Des chercheurs de Louvain ont réussi une détection précoce de SLA et de démence frontotemporale

24-05-2022

LEUVEN  - À l’aide d’un PET scan spécifique des chercheurs connectés à la VIB-KU Leuven et UZ Leuven ont réussi à détecter auprès de personnes avec des mutations du gène C9orf72 des modifications cérébrales avant qu’ils ne tombent malades. Selon le neurologue Philip Van Damme cela représente une percée importante qui peut aider à définir quand c’est le plus opportun de démarrer des traitements préventifs.

Des mutations à la gène C9ord72 constituent la cause la plus fréquente de démence frontotemporale génétique (DFG) et de la maladie musculaire SLA. 
DFG est la forme la plus courante de démence à un jeune âge après la maladie d’ Alzheimer. La majorité des patients SLA meurt endéans les deux à cinq ans suivant les premiers symptômes. 
Que cette mutation de gène mène à ces deux maladies divergentes suggère selon Van Damme que plusieurs facteurs peuvent influencer le processus de la maladie dans un sens positif ou négatif. “Ces facteurs pourraient être des cibles thérapeutiques intéressantes” selon le neurologue. 
Joke De Vocht du laboratoire de Van Damme a étudié auprès de porteurs de la mutation génétique mentionnée à l’aide d’imagerie avancée (imagerie avancée time-of-flight 18F FDG-PET MR) la phase de la maladie présymptomatique et a réussi à identifier des modifications au niveau individuel avant l'apparition des premiers signes de la maladie. 

Se référant aux nouvelles stratégies de traitement qui sont en développement afin de ralentir ou même empêcher la maladie cette percée est très importante selon Van Damme. “Cela peut aider à déterminer quand c’est le plus opportun d’intervenir avec des traitements préventifs”, selon le neurologue. 

 

Traduction: Eric Kisbulck

Source: MediQuality 

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