La technologie peut aider les patients

05-11-2013

Des chercheurs pensent que la technologie peut aider les patients atteints de la SLA.

La version originale a été écrite par Kaitlynn Riely dans le « Pittsburgh Press ».

Il y a deux ans une personne tétraplégique, originaire du Butler County, démontra comment elle pouvait avec l’aide de son esprit contrôler un bras robotique.

Des chercheurs de l’Université de Pittsburgh pensent que la même technologie peut être utilisée par des personnes souffrant de blessures non - spinales réductrices de mouvements tels que la sclérose en plaques (MS) et la SLA.

« Toutes ces personnes sont des candidats potentiels, ou peuvent tirer profit à long terme de cette technologie. » dit Wei-Wang, professeur assistant au département de Médecine Physique et de Réhabilitation à l’Université de Pittsburgh. Il est membre du Projet de Recherche de l’interface de l’ordinateur de cerveau au Laboratoire de Réhabilitation humaine et des techniques neurales à Pittsburgh.

Mais comme il y a deux ans Tim Hemmes du Butler County devait tester et s’entrainer à cette nouvelle technologie avant que des scientifiques pouvaient arriver à une découverte capitale, le Dr. Wang dit que son groupe de chercheurs avait besoin de nouveaux sujets pour évaluer si sa technologie electro-corticographique, qui utilise une grille électronique placée chirurgicalement sur le cerveau pour capter des signaux du cerveau, a des applications plus larges.

« Nous avons besoin d’une étude-test », dit-il.

Le Dr. Wang, et probablement M. Hemmes, donneront une conférence sur la technologie de l’interface de l’ordinateur de cerveau et en montreront le fonctionnement à un symposium de Cranberry, accueilli par le Western Pennsylvania Chapter de l’Association de la SLA. Il y aura d’autres démonstrations concernant la technologie qui améliore la qualité de vie des patients atteints de la SLA, comme des dispositifs qui génèrent la parole, basés sur le mouvement des yeux qui permettent à une personne de reproduire la parole, et la technologie du « smart house ».

L’Association SLA locale organise chaque année des symposiums et considère cela comme une partie de sa mission, à côté de l’offre de services médicaux et d’aides aux quelque 300 familles du Western Pennsylvnia qui ont affaire à la SLA à un moment donné, disait le Directeur exécutif Merrit Holland Spier.

« Une part importante de notre mission est d’instruire non seulement ceux qui vivent avec la SLA mais aussi leurs familles, les soignants et les médecins traitants », disait-elle. »Ainsi, des symposiums tels que ceux-ci tiennent toutes ces personnes que nous aidons, autant que possible, au courant des dernières informations relatives aux patients souffrant de la SLA ».

Les personnes atteintes de la SLA, une maladie qui affecte les neurones moteurs, on une espérance de vie moyenne de deux à cinq ans après que la maladie a été diagnostiquée.

Elles perdent le contrôle de leurs muscles et seront éventuellement paralysées.

Mais un certain nombre de patients pourraient constater une amélioration de leur qualité de vie si la « Pitt researchers » technologie fonctionne dans leur cas, dit-elle.

« Le potentiel de pouvoir aider quelqu’un atteint de la SLA est élevé, » dit-elle.

Le Dr. Wang considère la recherche à ce stade « très prometteuse », et dit que cela peut jeter plus de lumière sur la progression de la SLA, une maladie qui a été appelée le « cercueil de verre » par ce qu’elle laisse l’esprit d’une personne intact pendant que la paralysie s’installe.

 

Traduction : L.M.

Source : Pittsburgh Post-Gazette

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