Neuralink reçoit l'approbation de la FDA pour commencer des études sur les implants cérébraux chez l'homme

09-06-2023

Washington, 25 mai (EFE) - La société Neuralink, propriété du milliardaire Elon Musk, a annoncé jeudi qu'elle avait reçu l'approbation de la Food and Drug Administration des États-Unis pour mener des études sur les implants cérébraux chez l'homme.

L'entreprise a avancé le feu vert de l'administration pour les premières études sur l'homme sur son compte Twitter.

"C'est le résultat d'un travail incroyable de l'équipe de Neuralink en étroite collaboration avec la FDA et représente une première étape importante qui permettra un jour à notre technologie d'aider de nombreuses personnes", a déclaré l'entreprise.

 

Début décembre, Musk a déclaré que Neuralink était prêt à réaliser des implants 
cérébraux chez l'homme dans les six mois.

À l'époque, le magnat avait déclaré que l'administration s'inquiétait d'une éventuelle surchauffe de l'implant (qui comprend des microfils dans le tissu cérébral), qui pourrait entraîner une fuite d'éléments chimiques de l'implant dans la masse cérébrale.

L'implant aura pour fonction de "lire" l'activité cérébrale afin de transmettre des ordres qui aideront à restaurer certaines fonctions cérébrales gravement endommagées après une crise cardiaque ou une sclérose latérale amyotrophique, qui entraînent une grave détérioration des capacités de communication.

Jusqu'à présent, les implants cérébraux n'ont été développés que dans un seul sens: du cerveau vers l'extérieur (généralement un ordinateur qui traite les signaux), mais le projet Neuralink vise à transférer des informations dans l'autre sens également, c'est-à-dire vers le cerveau.

Neuralink développe deux types d'implants en parallèle, l'un pour redonner la vue "même à ceux qui ne l'ont jamais eue" et l'autre pour rétablir les fonctions corporelles de base chez les personnes paralysées à la suite d'une lésion de la moelle épinière. 

                                                                                                                                
Traduction: Gerda Eynatten-Bové

Source: Prensa latine 

 

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